Un homme d’une cinquantaine d’années a frôlé la mort au cours d’un cambriolage dans la nuit de dimanche à lundi dernier à Mbanza-ngungu dans la province du Kongo Central.
L’insécurité bat son plein dans la ville, se désole un activiste de la société civile locale. Les bandits à mains armées ont opéré dans une parcelle située sur l’avenue Kaniki communément appelée offitra N°37. Ils se sont introduits vers 2 heures après avoir cassé la porte de la maison d’un enseignant.
Ces inciviques étaient munis d’une arme calibre 12. Ils ont tiré sur l’enseignant responsable de la maison qui voulait se défendre. Celui-ci a été gravement blessé au niveau de la poitrine. Il a été acheminé en urgence à l’hôpital de référence de Nsona-nkulu. Grâce aux soins appropriés, il se porte bien. Au micro de Ouraganfm.cd, il est revenu sur ce drame.
“Ces bandits sont entrés chez moi pendant que nous dormions. Quand ils ont cassé la porte, nous nous sommes réveillés. Ils nous ont braqués une arme et ont commencé à nous demander de l’argent et les objets de valeur. Quand j’ai essayé de me défendre, ces malfrats ont tiré sur mon fils et en voulant le protéger, les balles m’ont touché et j’ai perdu connaissance”, a expliqué l’infortuné sur son lit d’hôpital.
De son côté, l’administrateur assistant du territoire de Mbanza-ngungu, Didier Nsiya s’est dit choquer de cet énième forfait.
“Je tiens à informer l’opinion publique que dans cette opération, les bandits ont emporté un poste téléviseur et sept téléphones portables. Je suis choqué par cette insécurité dans notre ville. Désormais, nous devons nous prendre en charge, la population doit se réveiller. Il faut instaurer un nouveau système d’alerter les voisins par des sifflets quand vous êtes en danger. Je lance un vibrant appel à tout le monde, nous devons nous impliquer pour mettre fin à cette insécurité”, a-t-il déclaré.
La police de Mbanza-ngungu a été appelée à intensifier les patrouilles pour lutter contre l’insécurité qui est devenu un cauchemar pour la paisible population.
Dieu Nkembo
